Les formes phalliques du Double de l’homme

Pourquoi se pencher sur le Double phallique ? Docteur H. trouve un intérêt personnel à s’y intéresser, afin de mettre en forme une douleur de l’enfance. Sa vie, à cette période, n’était bercée que  par l’apparence. La chute dans le réel des figurants de son monde fut brutale. L’apparence sombra dans les affres percutantes d’un conflit militaire,lui bien réel.
La rencontre permanente d’un Double chez les patients conforta l’intérêt pour ce phénomène. Le Double phallique est une création de l’individu et il est universel : rêves de grandeur, rêves de possession, rêves d’apparat nous habitent. Le lecteur déambulera parmi les cas explorés par le Docteur H.

Nombre de Psychanalystes se sont intéressés au Double Phallique. Freud désigne le pénis (appellation anatomique) « la petite chose ». Le phallus est le refus de cette « petite chose ». Il est le symbole de virilité capable d’être vu et exhibé. Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis qui, s’en référant à Camille Laurin, citant Freud, écrivent : « cette instance phallique se rencontre dans les deux sexes ». Pour Freud, « la petite fille ignore le vagin », elle empreinte facilement la route phallique qui lui est autant ouverte que chez le petit garçon. Ailleurs Michel de M’uzan se demande « Si le double ne représenterait pas l’appareil sexuel étendu au corps tout entier ? Ceci n’est pas exclu en raison du rôle dévolu à l’image phallique ».

L’étymologie de phallique s’articule autour de la notion de « qui se gonfle » (racine grecque de Bhel) et qui s’exhibe de façon éclatante. Ballon est très proche aujourd’hui de Ballel : qui se gonfle. PHALLAÏNA – de la taille d’une baleine – est plus précise en matière de turgescence. Curieusement, PHALEINA désigne le corps grêle du papillon de nuit. La place de ce qui est vu et éclatant, n’échappera à aucun observateur.

William-Adolphe Bouguereau (1825-1905) - The Youth of Bacchus (1884)

Lors des fêtes Dionysiaques, les femmes enivrées descendaient en courant les pentes des vignobles. Des hommes les attendaient sans feuille de vigne.

Au carrefour du pénis et du phallique ?

Vaso greco itifallico - Museo di Spina, Ferrara, sala RedrawedAujourd’hui le pénis désigne l’organe anatomique et le phallus sa représentation brillante ou divinisée.

Nombre d’entre nous vivent la réalité comme fadeur. Se parer du splendide, l’afficher, est une issue possible.

Nous avons tous un coté phallique : le garçon revendique être superman, pompier, policier ; sa sœur tente de devenir telle ou telle star. Plus tard elle sera mannequin, hôtesse de l’air, pilote d’avion ou tout autre fonction réputée prestigieuse. La femme qui s’apprête pour une rencontre entre amis se pare de tous les attributs phalliques : bijoux, maquillage, vêtements à exhiber… Il existe une multiplicité des symboles phalliques : la voiture, les décorations, les titres… Tout ce qui brille et se montre rentre dans ce cadre.

Le Double Phallique est la majoration du coté phallique de chacun surtout si il devient prévalent et gouverne la vie du sujet.

 

Monsieur D. est un homme de cinquante ans. Il a vendu son affaire. Riche et désemparé, il se cherche. Il  raconte ce rêve:

Dans mon 4×4, pas l’utilitaire, mais l’autre qui est très beau, je croise un copain qui est en vélo. Je regarde si il s’arrête pour me regarder ; il me regarde.”
Puis il développe : “Le 4×4, c’est l’expression de ma puissance : c’est robuste, et je suis au dessus de ceux qui veulent m’embêter.”

À une autre occasion, il racontera aussi :

« Je loue un super hélico ». Moi, j’aime bien jouer un rôle. J’ai aimé louer un hélico pour jouer aux gendarmes. Je faisais survoler les camps de nudistes, j’étais dans la frime. Je louais aussi des Lamborghini, et puis j’en ai eu assez, j’ai préféré planter des arbres. Quand même, j’aimais bien arriver en hélico dans les relais et châteaux, et ça m’amusait de voir les domestiques m’attendre rangés devant la porte de l’hôtel. J’aime les voitures de course, et essayer de draguer des jolies filles au Ritz. J’aime le luxe, le confort. J’aime bien montrer à mon amie, mon sexe. »

Ailleurs :

Un homme politique : « Je me suis vu à terre, nu, dépourvu de mes attributs. »
Le psy : « De vos attributs ? »
Le patient : « Oui ! De mon argent, de mon succès. »

Monsieur E., avocat d’affaires en quête de sens, rêve :

« Le Concorde s’envole sans moi. » Il associe ses idées : « Je suis une supercherie à moi même ; j’avais accès à tous les attributs de la richesse : argent, immense appartement, honneurs et décorations. Je volais en Concorde et avions privés. Je ne suis plus heureux. »

 

Le même patient me dit : « J’ai une formidable collection de montres et de tableaux. »
L’analyste : dans « montre ? », n’y-a-t-il pas « montrer ? ». En anglais, que pensez-vous de « to watch » et « watch ? ».
Le patient : Je ne vois pas…

Nombre d’entre nous se contentent de leur image narcissique et majorent ainsi leur ressenti  agrèable d’eux-mêmes.

.On citera  Madame de Staël : « La gloire est le deuil éclatant du bonheur »

Le Narcisse : le Double phallique dans le miroir

On retrouve ce Double phallique chez Narcisse . recherche  d ‘un rajeunissement en mettant à plat ses rides, rentrer le ventre,pencher son regard sur son ombilique  commme la flleur se penche sur sa tige,interroger le miroir.

 

Une variante peu connue de Narcisse et son miroir :

Alors que Narcisse se penche la tête très en avant vers le miroir de la mare qui lui renvoie son image,

un beau jeune homme passe derrière lui et lui fait une fleur.

John William Waterhouse - Echo and Narcissus - Google Art Project

 

Un versant du Véda : « Je suis un écho qui se tient dans le miroir »
L’absence de texture du phallique trouve ici une résonance poétique.

Monsieur D. rêve :

« Devant la glace, une jeune femme me dit :
– Je vais te couper les cheveux.
– Non ! Je vais le faire moi-même »
Puis, il ajoute : « Ça touche à mon apparence et c’est ma force. Je ne veux pas que l’on touche à l’image de moi que je veux donner. »

SamsonDelilahCaravaggio
Dalila coupe les cheveux de Samson, peinture du Caravage.

Le Double phallique qui se mire dans le regard de l’autre

Les rencontres mondaines, ou ordinaires, recèlent un jeu à l’intérieur duquel se partagent, se font désirables, s’exhibent les beaux ramages et les plumages. Un monde se crée ou le Double phallique de l’un prend existence presque tangible parce qu’il est réfléchi par l’œil de l’autre. La fiction prend corps.

Les beaux ramagesMaître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l’odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
« Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois.
[…] »

Jean de la Fontaine

 

L’exhibitionnisme du phallique peut se révéler par l’ affichage d’un corps en détresse.:une anorexique mentale se plaint :

« J’étais en retard à mon cours. Le prof ne m’a pas attendu ».

Elle présente tout entier son corps amaigri comme à exhiber. Cette patiente ne comprend pas que sa stature – qu’elle veut unique – ne soit pas considérée par l’autre comme remarquable et méritant hommage, et respect.

Le Double phallique et la puissance

Dans ce registre argent et puissance sont intriqués et doivent se montrer : l’argent en tant que Double phallique conforte le sujet dans son identité.

Ploutos Dieu du fric, Aristophane

Un avocat à son client :

« Tu as très bien vendu ton affaire, maintenant tu dois devenir puissant et devenir celui qui a le plus d’argent. »

Un autre vendeur d’affaire :

« X possède un patrimoine au moins trois fois plus grand que le mien. J’ai tout loupé. »

Les anciens avaient érigé le monnayable en Divin : Ploutos. Ploutos, Dieu de ce qui est monnayable a pour adeptes, tout ceux qui croient que le bonheur ne passe que par le trésor. On notera que Ploutos est aveugle : il ne voit pas l’éclatant de l’écu.

 

Le Double phallique envahit la personne

Le Double phallique peut envahir la personne elle-même. Le sujet ne fait plus la différence entre lui-même et sa représentation phallique. Nombre d’individus doivent impérativement maintenir leur stature et sont en permanence sous l’œil d’un spectateur imaginaire. Le registre hystérique prédispose à exhiber cette image. Ailleurs, cette stature phallique est réparatrice de l’image altérée que certains ont d’eux-mêmes. Par exemple, un nouveau retraité affligé exhibe fièrement « la médaille des retraités des tramways belges ». Nombreux se confortent de leurs mérites en caressant médailles et rubans.

On peut citer Prévert : « Beaucoup parmi eux [ndla : les personnalités phalliques] vivent de simulacres et ces simulacres leur sont plus indispensables que le pain, l’eau, le vin, l’amour ou les lacets de leurs chaussures. »

Wehrmacht 4 years service

La volonté de briller confine parfois au grotesque, Ex: la médaille du service de longue durée de la Wehrmacht .Elle illustre dans la réalité la durée de survie du soldat qui la porte. Le soldat ne voit pas, lorsqu’il arbore la médaille le ridicule de sa durée affichée de survie, ni le coté périssable de son engagement. Une date de péremption n’est elle pas loin ?

 

Un exemple de l’exhibition de l’image, par une patiente :

« Je rêve de mon plus grand rêve : sortir d’un parking avenue des Champs Elysées en Range Rover avec un Labrador et deux enfants. Moi je suis en jean et baskets.
J’ai demandé à ma mère son rêve, elle me dit : Moi, c’est une Rolex, une BM, une fille. »

La patiente et sa mère s’identifient aux objets brillants qu’elles exhibent. Elles-mêmes perdent ainsi leur statut de sujet, pour ne devenir que des objets. Les enfants viennent après le Labrador, tout comme la fille, après la BMW.

Le « donner à voir » est plus subtil chez Rilke qui écrit dans Les élégies de Duino :

« L’habituel jardin, et qui ondule doucement : ce n’est qu’après, que est entré le Danseur.
Non, pas
lui-même. Assez ! Car si léger qu’il se fasse paraître, il n’est qu’un travesti, et qui redevient bourgeois qui passera par la cuisine pour rentrer chez soi.

De ces masques demis-remplis, je n’en veux point.
Non. Plutôt la poupée. Pleine, au moins, tout à fait.
Le pantin, oui, je le veux supporter, avec son fil et son visage uniquement fait d’apparence.
[…] »

Rilke conlut : « Je resterais pourtant : quelque chose. Il y a toujours à voir. »

 

L’avatar en tant que Double phallique.

avatar wowOn retrouve aussi ceci dans les avatars des jeux vidéos : la fonction et les apparats de l’avatar supplantent la réalité de la personne.
La personne projette l’avatar sur son image.

Une patiente annonce :

« Docteur je vous quitte : je préfère jouer sur mon ordinateur à la princesse, là je suis heureuse. »

À noter que dans la réalité… cette jeune personne porte ce titre. Pourquoi l’avatar est-il préféré à son statut réel de princesse déchue ?

 

Le Double phallique chez la femme ou l’homme névrosé

Il existe d’autres formes phalliques, par exemple, chez la femme névrosée. La femme névrosée présente une faille dans l’image d’elle-même (les hommes aussi). Certaines trouvent réparation en érigeant leur fils en tant que leur propre phallus. Ce fils annexé en phallus devient porteur du programme phallique de sa mère dont il devient, tout entier, le Double souhaité par elle. Le fils ainsi annexé, perd son identité propre et sera dans l’obligation permanente de colmater la brèche maternelle.

Par exemple une mère répète a son fils « tu seras chirurgien ». Il le deviendra et confiera : « Je m’ennuie, mais ça fait tellement plaisir à ma mère ! »

Monsieur D. rêve:

« Je monte sur une mini tour Eiffel de 10 mètres. Je suis à l’aise, debout, sur une plate forme. J’étais en haut, et quelqu’un me regardait. Ma mère me regarde. « Comment tu vas descendre ? » dit-elle.
Il y a une complicité entre nous. Je descends avec confiance : je l’ai même sentie grandir, la tour.
Tout ce que je fais c’est pour elle. »

Ailleurs certains s’instaurent réparateurs de ceux qu’ils pensent aimer :
Madame X., cherche le bonheur des siens. Elle rêve :

« Je tiens fermement le volant de la voiture de mon mari, le capot est long et brillant. Mes deux enfants sont derrière. Je vais droit dans le mur. »

La prévision de la rêveuse sera réalité pour un de ses enfants qui ne saura plus situer le réel par rapport à l’apparence. Il délirera. Quand au capot du mari, il perdra de son brillant par sa mise au chômage définitive et irréversible. La femme qui a un poste brillant et tangible deviendra définitivement l’organe directeur de l’ensemble familial.

Un autre patient :

« Vissé à mon siège d’une formule 1 – oui, j’ai cette capacité – mon épouse veut prendre le volant.
Elle m’aide beaucoup à me maintenir. C’est elle qui me visse.
Le psy : « vissé au siège d’une formule 1 ? Sans instrument de conduite ? »
Lui : « Je ne comprends pas le rapport. »

Le père érigé en Double phallique

Le fils rêve son père comme héroïque. Il se propose ainsi une figure d’identification, qu’il imagine immensément forte.

Victor Hugo, dans le recueil La légende des siècles:

« Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d’un seul hussard qu’il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
[…] »

Rimbaud écrit :

« Car un père est troublant ! – et les choses conçues !…
Son genoux, câlineur parfois ; son pantalon
Dont mon doigt désirait ouvrir la fente… – Oh ! Non ! –
Pour avoir le bout, gros, noir et dur, de mon père,
Dont la pilleuse main me berçait !… »

Le Double phallique au travers de la fonction de la personne

L’homme ou la femme qui souffre d’un ressenti de diminution d’eux-mêmes vont s’ériger de leur fonction. Il se présentent à autrui en tant que tout entier fonction, par exemple : « je suis le Président, le Directeur, je suis Polytechnicien promo 40, … ». On retrouve peut-être ci-dessus un éléments des « motifs du double » selon l’expression employée par Freud dans L’inquiétante étrangeté. Peut-être une autre forme d’un Double en puissance dans la pensée de Freud ?

Monsieur E., distingué par un gouvernement, cherche le prestige et toujours plus de prestige.
Il le clame et en rêve :

« Je galope sabre au clair devant mes troupes qui n’arrivent pas à me rattraper. »

Monsieur E. ajoute en se frottant les mains :

« J’en ai sabré trois mille aujourd’hui ! »

Il rêve :

« Le ministre m’accroche le ruban bleu » et poursuit « Je l’aurais moi aussi. À mon poste c’est évident de l’avoir, et celui dont je prends la place l’avait. »

Chez Gabriel Garcia Lorca, dans Poésies, La Scène du lieutenant–colonel de la Garde Civile :

Lieutenant–Colonel.    Je suis le lieutenant–colonel de la Garde Civile.
Sergent.                       Oui.
Lieutenant–Colonel.    Personne ne me démentira.
Sergent.                       Non.
Lieutenant–Colonel.    J’ai trois étoiles et vingt croix.
Sergent.                        Oui.
Lieutenant–Colonel.    Le cardinal-archevêque m’a salué avec ses vingt-quatre pompons violets.
Sergent.                       Oui.
Lieutenant–Colonel.    Je suis le colonel. Je suis le colonel? Je suis le lieutenant-colonel de la Garde Civile.
[…]

Les apparentés phalliques :

Certains individus tirent gloire de leur blessure et misère. Ils en rajoutent. L’exhibitionnisme de leurs blessures, ou manques, font qu’ils extraient le présumé sublime de leurs diminutions et cherchent à en faire une grandeur.

Les psychanalystes entendront que l’exhibition de la castration peut servir à se grandir. Les non-analystes comprendront qu’exhiber une diminution en la majorant attire l’attention.

Exemples :

Un homme politique inventant une agression et ce pour se valoriser.
Un patient qui raconte à différentes reprises :

« J’ai simulé une agression place de la concorde pour qu’elle s’intéresse à moi. »

« Je simule un malaise cardiaque, je me tape dessus, menace de me suicider, pour qu’elle ne me quitte pas. »

« Je mens, raconte des histoires pour me redorer aux yeux de mes interlocuteurs. »

« Je me blesse moi-même avec mon rasoir pour écrire un scénario où l’éclatant est ma blessure. J’ai encore quelques cicatrices, regardez. »

 

Anecdote :
La rencontre d’une personnalité phallique et d’une personne commune :

Un polytechnicien se présente : « Je suis X promo 60. »
Il s’entend répondre : « Je me nomme Dupont, Certificat d’études. »

Jean-Léon Gérôme - Diogenes - Walters 37131
Dans l’antiquité, certains individus vivaient sur le sommet d’une colonne, ainsi érigés, ils ne descendaient jamais vers le vulgo sous-jacent. Ils vivaient de la nourriture qu’on leur lançaient et tiraient gloire du non-mélange avec la foule.

Le plus sympathique de ce type d’exhibitionniste tirant bénéfice de leurs riches misères est, sans doute, Diogène. Il se suffisait à lui même dans le tonneau dans lequel il habitait, se réfugiait dans l’onanisme exhibé. Quand Alexandre Le Grand vint le visiter, il lui dit : « Ôte toi de mon soleil Alexandre. »

Cyrano de Bergerac, sous la plume d’Edmond Rostand, clame dans sa célèbre tirade (parlant de son nez) :

« c’est un Roc, c’est un pic… c’est un cap, c’est une péninsule… Aucuns vents ne peut, nez magistral, T’enrhumer tout entier, excepté le Mistral »

Parlant de son nez, dont il pense qu’il l’éloigne de ses objets amoureux, Cyrano vit comme une gloire son    anatomie dystrophique.Son sourire le rend grand.

En conclusion

Être ou avoir ? Briller ou rester modeste ? Impudeur ou pudeur ? Où investir l’énergie dépensée dans le Double phallique ?
Peut-être, Prévert le condense-t-il avec humour, lorsqu’il parle modestement de sa « pipe » :

« Moi je n’ai qu’une petite pipe
une petite pipe en terre
en terre réfractaire
et j’y tiens
Laissez moi poursuivre mon chemin
en la fumant
du soir au matin
[…]
Je fume
mon petit calumet de paix
Je ne vous demande pas de cendrier »

Il existent, bien entendu, d’autres formes de Double phallique qui ne sont pas abordées ici : on pensera à l’interprétation phallique du double mimétique (exemple : la petite fille qui emprunte les talons hauts de sa mère et multiples autres imitations), les caricatures dans les quotidiens et revues, ou encore, le double mirifique vers lequel tendre (exemple : le ventre plat des publicités), etc…